Les plages de Corse
Les plages de Corse
La corse est une île, cela signifie donc « plages ». De plus, la corse offre de très nombreuses plages les unes plus belles que les autres. A vous donc de choisir le plus belle endroit de Corse pour vos vacances.
La plage de Saleccia
Pour y accéder de Saint-Florent (au Nord de la Corse) prenez la direction du désert des Agriates, quelques kilomètres plus loin, vous aller voir sur votre droite une petite route en terre, prenez-la. Sa distance est d’une dizaine de kilomètres, mais ne vous y trompez pas et n’espérez pas arriver en une dizaine de minutes, comptez plutôt une bonne heure et une voiture pas trop basse : la route est très abimée ! L’idéal est de la faire en moto. Ceci étant, l’enjeu en vaut la chandelle.
Après ce long calvaire et cette traversée du désert (des Agriates…), va s’ouvrir à vos yeux une vision des plus agréables, c’est bien simple, vous n’aurez plus envie d’en partir ! (Et ne dites pas que c’est à cause de la route Corse!).
La plage de Rondinara
La situation est identique à la plage de Santa Giulia dans le sud de la Corse, juste une crique plus loin, mais la plage est en demi-cercle, étonnant ! A ne manquer sous aucun prétexte…
Ses 2 extrémités se touchent presque, ce qui en fait un excellent mouillage pour les bateaux, qui s´y pressent durant toute la saison des vacances.
La plage de Porto
Avant l’essor du tourisme, Porto dans l’Ouest de la Corse, village d’agriculteurs, n’était que la marine de Ota. Ce gros village vit aujourd’hui grâce au tourisme. Au bas du village Corse on aperçoit les cultures en terrasse.
Fin 19e siècle, les plantations de cédrat étaient nombreuses et Porto était le port qui permettait d’expédier les productions.
La Baie de Santa Giulia
Connue dans le monde entier, la Baie de Santa Giulia, dans la région de Porto-Vecchio (sud de la Corse) accueille chaque année des milliers de visiteurs venus pour la plage de sable fin et les eaux turquoises du lagon… mais ne vous y trompez pas, ce n’est pas l’été qu’il faut y aller, mais plutôt avant et après la saison des vacances, et là, vous réaliserez à quel point le Paradis est à quelques pieds seulement…
Imaginez plutôt : le même paysage mais la plage déserte !
La plage de Nonza
Dans le Cap Corse versant ouest. C’est un paysage étrange et inhabituel pour la Corse, une plage immense de sable gris aussi longue que large !
C’est une grande étendue au détour de la route sinueuse du Cap au pied de la tour et du village de Nonza… atypique !
La plage de Tizzano
Petit coin de paradis Corse, et de nature, Tizzano est un petit port de pêche Corse qui a su préserver son côté authentique et sauvage.
On pouvait autrefois lire sur la pancarte d’entrée du village « Tizzano, paradis de la pêche et de la plongée sous-marine… ». Que dire de plus…
La plage de Portigliolo
Située à l’embouchure du Rizzanèse, elle est très prisée par les surfeurs été comme hiver.
Au bout de cette plage une petite route qui grimpe sur les hauteurs pour offrir un superbe panorama jusqu’au village Corse de Belvédère (son nom viendrait de cette situation géographique particulière).
Plage de Luri
Luri est une commune constituée de plusieurs hameaux, une des communes rurales les plus peuplées de l’île de Corse. On traverse le hameau principal, A Piazza mais rien n’empêche de rejoindre les autres hameaux ou d’emprunter les sentiers qui ont été aménagés pour découvrir le maquis particulièrement bien préservé dans cette vallée de la Corse. La route mène au col de Sainte Lucie à 381 m d’altitude, du nom de l’église située au sommet. En prenant le temps, il est possible de faire une petite balade au sommet durant vos vacances en Corse.
Un petit chemin face à l’église permet d’apprécier un beau panorama : la mer Tyrrhénienne du côté oriental avec vue sur Santa Severa et de l’autre côté, la mer à perte de vue vers la face occidentale du Cap. Avec plus de temps et une bonne condition physique, il est possible de rejoindre la tour dite de Sénèque, derrière l’église : la légende veut que Sénèque, précepteur romain, ait été exilé en Corse par l’empereur pour avoir séduit sa nièce, il séjourna dans cette partie de l’île durant 8 ans. Il s’agit d’un reste de tour du moyen âge.
Le désert des Agriates
Seule région de France à avoir cette appellation officielle de désert, il ne s’agit pourtant pas d’un désert de sable… le paysage parait très hostile à la vie ou à l’agriculture et s’étend sur 30 km de long et 15 km de large. Avec un seul hameau sur cette route, Casta.
Première preuve que la densité est faible, la présence sur la gauche de baraquements de l’armée, plus précisément d’un camp d’entraînement des parachutistes. Le terme « Agriates » vient de « Ager » qui donna agriculture, cela atteste de la présence agricole dans cette région de la Corse. On aperçoit des plaines encore cultivées sur la droite et en contrebas de la route.
En fait, cette région était essentiellement occupée par les bergers et les agriculteurs, mais aucune des deux communautés ne s’installa, ce qui explique aujourd’hui que la densité de population est encore plus faible qu’ailleurs en Corse. Les seules habitations que vous apercevrez, outre le hameau de Casta, sont des Pagliaghji (paillers), autrefois les maisons des bergers ; ces constructions en pierre sèche sont composées d’une seule pièce et surmontées d’une voûte en encorbellement. Les agriculteurs, les caps corsins, venaient en bateau pour cultiver durant la saison, et l’hiver les bergers s’y rendaient avec leurs bêtes depuis le Niolo. On assistait à deux types de transhumance.
La vallée de l’Ostriconi
Cette vallée Corse que l’on ne traverse qu’en petite partie, comprend les villages de Lama et d’Urtaca que l’on dépasse en rejoignant la N197. Elle fait partie des régions agricoles qui ont connu une grande prospérité grâce à l’huile d’olive. On l’appelait le grenier à huile de Gênes.
Mais l’exode rural et surtout l’incendie de l’été 1971, véritable catastrophe pour la Corse (plusieurs milliers d’oliviers ont brûlé), ont stoppé la production. Quelques producteurs commencent à replanter ces dernières années avec l’essor que connaît l’huile d’olive actuellement.
En empruntant la nationale on découvre sur la droite le site classé de l’Ostriconi. Il s’agit de la plage qui marque la fin du sentier des douaniers du désert des Agriates. Ce site est classé pour protéger ses dunes et sa flore endémique.
Plage de l’Ile-Rousse
On aperçoit, tout d’abord une presqu’île à la roche teintée de rouge : l’île de la Pietra qui, par sa couleur, donna très certainement son nom à la cité Corse. Il est vrai que le meilleur moment pour découvrir l’Ile Rousse reste le soir au coucher de soleil…
Son histoire est assez récente même si l’occupation du bord de mer est très ancienne. La ville fut fondée par Pascal Paoli en 1758. Il créa ici un port de commerce qui devait concurrencer celui d’Algajola situé un peu plus loin et construit par les génois. Il acheta des terrains aux villages voisins et la cité Corse se développa assez rapidement. Mais la fin de l’indépendance en 1768 mit un coup de frein brutal à l’essor de la cité.
Par la suite, avec la naissance du tourisme de bord de mer, elle connaîtra un développement constant jusqu’à aujourd’hui où elle fait partie des cités de la côte en plein essor. La cité Paoline est très agréable pour ses plages qui bordent la ville, plus particulièrement celle longeant la place principale et séparée par la ligne de chemin de fer… assez pittoresque. Sa place Paoli ombragée et ses ruelles commerçantes feront le bonheur des flâneurs.
Plage de Calvi
Calvi : la ville se visite à pied ! Il est conseillé de garer son véhicule sur la marine ou sur le parking en bas de la citadelle Corse.
* La partie basse, la marine, c’est un secteur touristique et commercial qui a su garder un certain charme. A voir : l’église Ste Majeure du XVIIIe.
* La citadelle présente un certain intérêt historique et architectural.
Au pied des fortifications, une statue de Christophe Colomb, aventurier génois et Calvais de naissance. Certains défendent l’idée qu’il serait né dans la citadelle Corse (à voir : les ruines portant l’indication « maison de Christophe Colomb ») mais Calvi n’est pas la seule à revendiquer sa naissance… Après avoir gravi l’escalier, on découvre la porte d’entrée de la citadelle surmontée d’une plaque de marbre portant la devise de la ville : « civita semper fidelis », offert par les génois aux Corses après la lutte des calvais au XVIe siècle face aux troupes franco turques… devise qui sera reprise par la France à la fin du XVIIIe siècle, lorsque les calvais se défendront contre les anglais.
Après avoir franchi la porte, prenez à gauche puis à droite tout en montant, pour admirer le point de vue sur la marine de Calvi. On aperçoit aussi en contrebas à gauche, la tour où était entreposé autrefois le sel. On continue l’ascension vers le point le plus haut de la citadelle, l’église. Sur la place d’armes, l’ancien palais des gouverneurs, à deux reprises dans l’histoire de la Corse génoise, les gouverneurs ont déménagé de Bastia vers Calvi. Avant d’entrer à l’église, on peut à gauche admirer le point de vue sur la Revellata, puis sur votre droite, un escalier longe les ruines, celles de la maison de Christophe Colomb… A droite encore et l’on retrouve l’église.
Village d’Algajola
Village d’Algajola (Algaiola) : Au bout de sa plage domine le fort d’Algajola. Il faut quitter la nationale pour visiter ce village Corse qui est longtemps resté le plus petit mais aussi un des plus riches ports de commerce de la Corse.
Sa fondation est très ancienne mais ce sont les génois qui vont en faire une place forte. Seul le fort a été restauré (propriété privée), les remparts sont en ruines mais il reste quelques ruelles dans lesquelles il est agréable de déambuler, le sommet datant du XVIIe siècle.
Sur les hauteurs après le virage, on aperçoit des ruines, il s’agit du village de Lozzi qui a été abandonné au XVIe siècle. En contrebas, le site agréable de la marine de Sant Ambroggio qui accueille, à son extrémité, le club med.